"BOYHOOD" de Richard Linklater
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Boyhood, un projet fou et ambitieux, qui nous invite à suivre un enfant de 6 ans et sa famille, pendant 12 ans.
Date: 23 juillet 2014
Réalisé par: Richard Linklater
Genre: Drame
Origine: Américain
Acteurs: Ellar Coltrane, Patricia Arquette, Ethan Hawke
Vu: VO
Synopsis :
Chaque année, durant 12 ans, le réalisateur Richard Linklater a réuni les mêmes comédiens pour un film unique sur la famille et le temps qui passe. On y suit le jeune Mason de l’âge de six ans jusqu’ à sa majorité, vivant avec sa sœur et sa mère, séparée de son père. Les déménagements, les amis, les rentrées des classes, les premiers émois, les petits riens et les grandes décisions qui rythment sa jeunesse et le préparent à devenir adulte...
Bande annonce :
J’ai hésité à faire cette
critique car je n’avais pas grand-chose à dire à propos de ce film (outre le fait que ça a été une grosse claque pour moi) mais comme on en parle
tellement peu, je me devais de le faire.
Je ne cache pas, avoir eu quelques
réticences au niveau de la durée du film (2H45 quand même) sachant qu’il retrace
l’histoire d’une famille ordinaire, banal, sans que rien d’extraordinaire ne se
produise. Et pourtant, jamais un film n’a autant « respiré » la vie. C'est une bourrasque d'émotions, sans artifice ni clichés, qui vous explose au visage.
Richard Linklter se lance dans cette expérience, qui a pour objectif de suivre le quotidien de Mason, joué par Ellar Coltrane, tout en suivant une constante scénaristique.
Une semaine par an, toute l'équipe technique ainsi que les acteurs se retrouvent pour tourner un court segment de 10 à 15min. Les répliques sont écrites la plus part du temps, au jour le jour suivant l'évolution des acteurs dans leur vie "réelle".
Vu l'ampleur du projet, le tournage s'est heurté à de nombreuses difficultés notamment avec l'épuisement de certains acteurs qui ont voulu arrêtés l'aventure (c'est le cas de Lorelei Linklater, qui joue le rôle de Samantha) mais qui par la suite ce sont ravisés en continuant cette expérience.
Heureusement, que ce concept ai pu aboutir car Richard Linklter nous offre un véritable petit bijoux.
Le temps occupe une place importante mais c'est surtout la culture des années 1990 qui domine. On retrouve des allusions à Star Wars et Harry Potter (notamment avec la sortie du tome 6: Harry Potter et le prince de sang-Mêlé) qui a d'ailleurs été comparé à ce projet. Néanmoins, Boyhood suit une évolution naturelle, qui se place dans une continuité sans artifice. C'est tout simplement la chronique d'une vie portée à l'écran.
On suit aussi le début de la modernité avec l'apparition des réseaux sociaux, mais on retiendra surtout la bande son, qui passe par Coldplay, Vampire Weekend, the black Keys où bien Cobra Starship, qui nous ramène à cette génération 2000.
Je retiendrais notamment celle-ci que j'ai écouté en boucle pendant plusieurs jours (si ce n'est des semaines)
Je n'ai absolument rien a reprocher à ce film puisqu'il reflète une partie de mon enfance, des moments passés qui ont aujourd'hui disparu. On peut facilement s'identifier au personnage de Mason peu importe que l'on soit une fille où un garçon.
C'est un explosif de mélancolie, de joie et de tristesse
Je positionne ce film au rang de chef-d'oeuvre qui, sans overdose d'effets spéciaux ou super-héros sauvant l'humanité, arrive, avec tous ces ingrédients, à nous transporter à l'apogée de l’exaltation.
Une semaine par an, toute l'équipe technique ainsi que les acteurs se retrouvent pour tourner un court segment de 10 à 15min. Les répliques sont écrites la plus part du temps, au jour le jour suivant l'évolution des acteurs dans leur vie "réelle".
Vu l'ampleur du projet, le tournage s'est heurté à de nombreuses difficultés notamment avec l'épuisement de certains acteurs qui ont voulu arrêtés l'aventure (c'est le cas de Lorelei Linklater, qui joue le rôle de Samantha) mais qui par la suite ce sont ravisés en continuant cette expérience.
Heureusement, que ce concept ai pu aboutir car Richard Linklter nous offre un véritable petit bijoux.
Le temps occupe une place importante mais c'est surtout la culture des années 1990 qui domine. On retrouve des allusions à Star Wars et Harry Potter (notamment avec la sortie du tome 6: Harry Potter et le prince de sang-Mêlé) qui a d'ailleurs été comparé à ce projet. Néanmoins, Boyhood suit une évolution naturelle, qui se place dans une continuité sans artifice. C'est tout simplement la chronique d'une vie portée à l'écran.
On suit aussi le début de la modernité avec l'apparition des réseaux sociaux, mais on retiendra surtout la bande son, qui passe par Coldplay, Vampire Weekend, the black Keys où bien Cobra Starship, qui nous ramène à cette génération 2000.
Je retiendrais notamment celle-ci que j'ai écouté en boucle pendant plusieurs jours (si ce n'est des semaines)
Je n'ai absolument rien a reprocher à ce film puisqu'il reflète une partie de mon enfance, des moments passés qui ont aujourd'hui disparu. On peut facilement s'identifier au personnage de Mason peu importe que l'on soit une fille où un garçon.
C'est un explosif de mélancolie, de joie et de tristesse
Je positionne ce film au rang de chef-d'oeuvre qui, sans overdose d'effets spéciaux ou super-héros sauvant l'humanité, arrive, avec tous ces ingrédients, à nous transporter à l'apogée de l’exaltation.
"We don’t seize the moment, the moment seizes us"
Note :
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